Article: C'est la journĂ©e internationale du chien đ¶â€ïž

C'est la journĂ©e internationale du chien đ¶â€ïž
Joyeuse journée internationale du chien... ou plutÎt, joyeuse journée internationale de MOKO!
Certains diront que les chiens ne sont que des animaux, mais permettez-moi, en cette journée internationale du chien, de rendre hommage à mon pote, mon acolyte, mon compagnon le plus fidÚle : Moko.
Moko et moi nous sommes rencontrĂ©s Ă lâĂ©tĂ© 2005. Ăvidemment, on sâest tout de suite plu. Jâavais Ă peine 18 ans Ă lâĂ©poque, Ă lâaube de la vie adulte, parĂ©e Ă foncer dans le tas (vous me connaissez un peu, quand mĂȘme) pour accomplir mes 1001 rĂȘves. Avec Moko Ă mes cĂŽtĂ©s dans mes frasques, tout Ă©tait possible ; partir en appartement, travailler pour gagner ma vie : jâĂ©tais prĂȘte Ă relever tous les dĂ©fis. AssurĂ©ment, avec le recul, je vois bien que la petite Joelle de lâĂ©poque avait besoin de frapper quelques nĆuds avant de trouver le bon chemin, mais un point de constante demeure : Moko. Dans tous les changements de cap, les dĂ©mĂ©nagements et les bouleversements, Moko a toujours Ă©tĂ© mon point de repĂšre. FidĂšle, prĂȘt Ă me suivre partout, il mâaccompagnait en sâadaptant parfaitement Ă toutes les nouvelles rĂ©alitĂ©s auxquelles je le soumettais.
Dans ma folle vingtaine, jâai enfin trouvĂ© mon chemin : jâallais mettre Ă profit ma passion pour la mode et crĂ©er ma propre entreprise. Moko, pendant ce temps-lĂ , avait acquis une belle maturitĂ© lui aussi (vous comprendrez que jâai sautĂ© le chapitre de la petite enfance agitĂ©e de mon coquin cabot qui aimait bien faire du dĂ©gĂąt. Il y a des bouts de notre histoire quâon prĂ©fĂšre passer, nâest-ce pas?). Chaque jour, il mâaccompagnait au travail, si bien quâon lâavait surnommĂ© « Le contrĂŽleur ». Eh oui, câĂ©tait lui qui accueillait chaleureusement les visiteurs Ă notre bureau. Mieux encore, il profitait lui aussi de mon amour des vĂȘtements pour arborer ses lĂ©gendaires nĆuds papillons et autres colliers stylĂ©s. Rarement a-t-on vu un petit chien porter si fiĂšrement le motif Burberry.
Puis, Moko est devenu le grand frĂšre de mon petit garçon. Quelle chance, quand mĂȘme! Devenu un sage papi, Moko a veillĂ© sur mon fils, acceptant de se laisser caresser par ses petites mains malhabiles, de le laisser jouer dans sa rousse fourrure. Un jour, aprĂšs 15 ans et demi Ă mes cĂŽtĂ©s, Moko est arrivĂ© au bout de sa route et nous a quittĂ©s, satisfait de la belle et longue vie remplie quâil a eue.
Les chiens ne sont peut-ĂȘtre que des bĂȘtes, mais leur faire une place dans notre vie, câest sâoffrir un meilleur ami.
Merci Moko pour toutes ces belles annĂ©es. JâespĂšre que tu vides des tas de poubelles, que tu grignotes des chaussures de designer et que tu manges des camisoles hors de prix lĂ oĂč tu es.